Le département du Lot étant tellement riche, il n’y avait que l’embarras du choix pour établir un programme diversifié permettant à chaque participant d’y trouver son compte. C’est ainsi que la première journée a été consacrée à Cahors et la deuxième à ses environs.
Mercredi 13 septembre
Départ de Continental vers Cahors, le bus et les participants sont à l’heure, et la circulation relativement fluide… Malgré quelques petits soucis de sortie d’autoroute barrée, nous arrivons « presque » à l’heure à notre rendez-vous, au pied du fameux Pont Valentré.
Installation rapide dans le petit train qui va sillonner les rues du vieux Cahors.
La visite est un peu accélérée mais complète pour nous permettre d’admirer les témoins de la riche histoire de Cahors : le célèbre pont Valentré, le pont Eiffel (certains ont une tour, les Cadurciens ont un pont !), la statue de Léon Gambetta, enfant du pays, la tour du collège Gambetta, le théâtre municipal (sur les Champs Elysées cadurciens : le boulevard Gambetta), la tour du Pape Jean XXII, la tour Barbacane, la tour des Pendus (qui n’a jamais vu de pendus !), la rue du Château du roi, les façades et portes de ses anciennes demeures, la cathédrale St Etienne, le quartier St Urcisse et l’horloge à billes, la maison Henri IV, le quartier mediéval de la Daurade, le moulin et l’écluse de Coty, l’église Notre-Dame de St Georges…
Nous descendons du Petit Train avec des étoiles plein les yeux, impressionnés par la richesse architecturale de Cahors, et nous nous installons sur un bateau pour une petite croisière qui va nous permettre de voir Cahors sous un autre angle, la ville étant logée dans une boucle du Lot.
Passage devant la fontaine des Chartreux, résurgence nourrie par une rivière souterraine qui alimente Cahors et le sud du département en eau potable, puis passage de l’écluse de Coty, et grâce à nos charmantes pilote et guide, nous saurons tout sur ce type de navigation.
Fin de la croisière devant le Pont Valentré.
Déjeuner "terroir" au restaurant de l’hôtel « La Chartreuse » où nous passerons la nuit.
Pas le temps de faire une petite sieste digestive, nous sommes attendus pour une visite guidée du musée Henri Martin qui rassemble des collections acquises par la ville, en particulier des œuvres du peintre Henri Martin.
Bien que natif de Toulouse, il a acheté en 1900 une maison « le domaine de Marquayrol » située à Labastide-du-Vert dans laquelle il résidait régulièrement, les beaux jours venus ; il y décèdera en 1943. Un grand nombre de ces peintures ont été inspirées par cette maison et par l’environnement lotois. Il peignait sur des toiles de petite taille et les reproduisait ensuite, dans son atelier parisien, sur des toiles immenses.
La journée se termine par une dégustation de produits régionaux et de vins de Cahors, proposée par l’Office de tourisme, mais la prestation est décevante.
La température étant très douce, le groupe se retrouve sur la terrasse de l’hôtel de la Chartreuse, au bord du Lot, pour un joyeux apéro autour du Fénelon, apéritif local à base de vin, noix et cassis.
Jeudi 14 septembre
Le bus nous amène à Montcuq-en-Quercy, au sud-ouest du département du Lot, dans le Quercy Blanc.
Ce petit village doit sa popularité à son nom, qui fait rire depuis des décennies ! Il a été mis en lumière par Daniel Prévost en 1976, dans l’émission « le Petit Rapporteur ». C’est en usant et en abusant de jeux de mots autour de son nom, que l’humoriste a fait connaître Montcuq et a considérablement contribué à accroitre sa notoriété.
Mais ce n’est pas son seul attrait : nous allons découvrir ses ruelles médiévales et sa tour-donjon. C’est un village-étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle.
Et c’est là que le chanteur Nino Ferrer s’était installé dans les années 70 (et qu’il y ait décédé tragiquement) ; il a rendu hommage à Montcuq et à sa région dans sa chanson « le Sud ».
Retour sur Cahors pour le déjeuner au « Comptoir d’Olt » avec un peu d’avance sur l’horaire, ce qui permet à certains de revenir admirer le Pont Valentré et photographier son « petit diable » perché sur l’une des tours.
Dernière activité de la journée et de ces deux jours bien remplis, la visite des phosphatières du Cloup d’Aural à Bach, site paléontologique géologique et minier.
Ce sont d’anciennes mines d’extraction de phosphate datant de la fin du 19è siècle. Nous descendons dans la seule phosphatière du Quercy intégralement aménagée : c’est une grotte à ciel ouvert à plus de 20 mètres sous terre ; nous y découvrons une luxuriante végétation évoquant les tropiques.
L’exploitation de ces phosphatières a permis la découverte de plus de 500 fossiles d’animaux datant de plusieurs millions d’années ; le Quercy est la seule région au monde où l’on connaît l’évolution de la faune et des climats sur plus de 30 millions d’années. Chaque année, des paléontologues viennent sur le site pour poursuivre leurs découvertes.
Et puis c’est le retour vers Toulouse.
Un grand merci à Edith qui nous a permis la découverte de cette belle région et de ses innombrables richesses, toujours dans une bonne ambiance et une convivialité permanente au sein des « anciens » venus rejoindre l’Amicale !