Escapade à Montauban - 19 octobre 2021

Rendez-vous sur le parking de Continental par un petit matin frais ! Un peu de retard au niveau de certains participants, circulation oblige, puis les 33 participants ont pu apprécier le transport en autocar, bien reposant ! C’est Pénélope qui nous accueille devant l’Office du Tourisme, celle de Bourdelle, ce célèbre sculpteur dont nous découvrirons l’œuvre dans le courant de l’après-midi.

 

Notre périple, accompagné par notre guide Joséphine, nous amène dans les vieilles rues de la cité, encore à l’ombre mais avec un beau ciel bleu qui laisse présager une belle journée.

 

Montauban fut Capitale du Protestantisme, et la cathédrale aux pierres blanches est un symbole de la reconquête du Catholicisme ; elle parait anachronique au sein de toutes ces demeures en briques roses, en particulier les beaux hôtels particuliers où nous feront quelques haltes devant les cours intérieures.

 

Le patrimoine architectural de la ville est remarquable, en témoigne la magnifique Place Nationale, qui reste le symbole d’un riche passé marchand. Par malchance, elle est en travaux, mais nous pouvons admirer les magnifiques couverts en arcades de briques qui l’entourent sur ses 4 côtés.

 

De l’époque médiévale subsistent trois édifices, l’Eglise Saint-Jacques et son magnifique clocher octogonal (qui n’est pas sans rappeler celui de notre Basilique Saint-Sernin de Toulouse) mais dont la façade est ornée d’une mosaïque plutôt bizarre, le Pont Vieux aux belles arches et la salle gothique du Château Comtal, actuelle Salle du Prince Noir du Musée Ingres-Bourdelle à qui nous allons consacrer notre après-midi.

Le Théâtre Olympe de Gouges est également un très beau bâtiment en briques, et la plupart d’entre nous apprennent l’histoire de cette femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français. Son histoire est intéressante et tragique…

Au détour d’une rue nous découvrons son « portrait », puis une grande fresque représentant « la Source » de Ingres, mais comiquement parée d’un bikini…

 

Il est temps de se restaurer : rendez-vous était pris à la brasserie de l’hôtel Mercure, mais surprise, encore des travaux… et le restaurant a été déménagé dans l’ancienne Chambre de Commerce, très beau bâtiment. La salle où nous nous installons est très belle, et le repas est apprécié.

 

Dehors un chaud soleil nous accueille et nous voici partis pour le musée Ingres-Bourdelle : « situé en plein cœur de Montauban, le musée a rouvert ses portes en décembre 2019 après 3 ans de travaux et une rénovation complète. Agrandi, modernisé et digitalisé, le musée offre une nouvelle muséographie, un somptueux cabinet de conservation abritant les dessins d’Ingres, ainsi qu'un étage entier dédié à l’œuvre de Bourdelle.

 

Nous sommes séparés en 2 groupes pour une visite commentée, un groupe avec Joséphine, un autre avec Stéphanie ; il eut été dommage de déambuler seuls dans les différentes salles, tant les commentaires sont intéressants, voire même ludiques. Nous sommes surpris par les détails de certains tableaux de Jean-Auguste-Dominique Ingres, natif de Montauban, comme le grand « Jésus enfant au milieu des Docteurs » … Cherchez l’erreur ! Quelques mains supplémentaires sont découvertes par ci par là… Dans d’autres tableaux, principalement les nus, les anomalies anatomiques nous surprennent : bras trop longs, articulations inexistantes… mais c’est, parait-il, un choix délibéré du peintre.

 

De celui-ci, nous découvrons aussi son modeste « violon d’Ingres » qui a donné son nom aux petites et grandes passions de chacun d’entre nous… Au travers de dons successifs, le musée s’est enrichi d’une trentaine de peintures et de plusieurs milliers de dessins. « Il faudra revenir » nous dit notre guide « xxx » ! Il y a tant à découvrir !

 

Il faut aussi lever la tête pour admirer les magnifiques plafonds peints de certaines salles avant de rejoindre celles consacrées à l’œuvre de Émile-Antoine Bourdelle, sculpteur lui assit né à Montauban. Depuis 1930, grâce à la générosité de la famille et des amis de l'artiste, les collections se composent de plus de soixante-dix sculptures et quatre-vingt-dix dessins et aquarelles.

 

Fin des visites commentées. Avant de retrouver le bus, il reste un peu de temps pour courir acheter les fameux « boulets de Montauban », noisettes grillées entourées de chocolat.

 

Les participants à cette sortie se quittent avec regret ; ce fut un plaisir de se retrouver après ces tristes périodes où toutes les activités furent mises en suspens. Une nouvelle rencontre est attendue avec impatience ! A bientôt donc !

 

Y.

 

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