La Côte Amalfitaine - 23-30 mai 2012

"Capri, c'est fini..." ! Non, nous n'allons pas vous ressasser cette vieille rengaine, mais plutôt vous raconter notre séjour en Italie du Sud à travers le récit plein d'humour d'Annie, qui a su si bien nous rentre l'ambiance et la convivialité de ce beau voyage. Lisez plutôt :

Naples
Naples

5 heures du matin ! Un horaire bien difficile pour notre destination, NAPLES !

Et là, pas de « baiser de feu », mais juste un sublime théâtre SAN CARLO sur la place du Plebiscito où toute la jeunesse napolitaine s’était donné rendez-vous pour un concert de Bruce Springsteen.

 

Notre guide-accompagnatrice, qui avait un joli prénom, Francesca, nous a entrainés, entre deux éclats de rire, dans les rues de cette ville mythique à la decouverte du Palais Royal, residence des Bourbons durant le royaume des deux siciles, puis d’une eglise, puis du cloitre de Santa Chiara (çà ne sera pas le dernier).

Et enfin le bus : direction la presqu’ile de Sorrente pour un repas et une nuit d’hôtel réparatrice.

Petit aparté à propos des repas à l‘hôtel afin de vous montrer les pieges dans lesquels nous sommes tombés : nous avons vu arriver une petite entrée sympa, puis des pâtes, avec une sauce onctueuse originale, goûteuse, un délice, puis une salade. Bon, jusque là « tutto va bene », on attendait le fromage-dessert : eh bien non ! Le plat principal, viande et légumes arrivaient en force, suivi d’une délicieuse pâtisserie. Déstabilisant non ?

 

Pompei
Pompei

Le voyage et les visites ne faisaient que commencer (avec une 2e guide, Roberta) et les réveils aux aurores aussi. Ce deuxième jour fut grandiose : HERCULANUM, ressuscité apres avoir disparu sous un fleuve de lave de 20 m de d’épaisseur en l’an 79 : vraiment on s’attendait à voir apparaître les habitants tant tout est resté en l’état !

Donc, pendant que la guide expliquait, les femmes papotaient, les hommes photographiaient, et les touristes touristaient.

 

Le déjeuner dans le centre historique était très bien. Néanmoins, nouvel aparté pour vous faire part d’un autre piège à éviter : petite entrée sympa, mise en bouche, puis des pâtes, appaitissantes, délicieuses, originales : alors là, méfiance, ne pas ce gaver pour assumer la suite du repas. Eh bien non ! directement petit dessert . Déstabilisant non ?

 

Le cœur et l’estomac léger nous avons visité POMPEI (Prononcer « Pompeye »….).

Emotion assurée ! Cette ville comptait environ 20.000 habitants quand le Vésuve se réveilla et la détruisit en la recouvrant de cendres chaudes et de scories. Les habitants périrent en s’enfuyant et les moulages des corps sont encore visibles et criant de vérité, presque insupportables.

 

Dans un large espace entouré de rangées de colonnes et de statues de bronze et de marbre, nous avons admiré les principaux édifices de Pompéi : le forum, les thermes, les temples de Jupiter, d’Apollon, et… les lupanars…

 

Tout ceci a été completé le lendemain par la visite du Musée Archéologique de NAPLES où nous avons pu admirer les mosaïques incroyables de beauté, de finesse et de technique, ainsi que les fresques aux couleurs chaudes et aux graphismes contemporains.

 

Le Vésuve, intérieur du cratère
Le Vésuve, intérieur du cratère

Dans la rubrique pièges à éviter, en voici un autre assez classique mais très efficace : toute visite est parsemée d’ »arrêt technique » indispensable à la vie en groupe. Et là, pour arriver à nos fins, nous sommes obligés de traverser des salles, des couloirs, des boutiques pleines de tentations ! Cà commence très soft comme les cartes postales, et çà se finit par des colliers en « vrai corail » et par des sacs en « vrai cuir » etc. Très dur, j’avoue que le piège fonctionne très bien sur certaines (pas moi bien sur …).

 

Le lendemain, découverte de la zone des Champs Phlégréens avec une zone volcanique surprenante, la Solfatara : fumerolles et roches oranges qui témoignant de la presence du souffre, si toutefois on avait eu le nez bouché…

 

Le quatrième jour a été intense. Tout a commencé par la viste du Palais Royal de CASERTA voulu par Charles III de Bourbon. Ce palais a le style de Versailles, la richesse des peintures et de meubles de Versailles, mais ce n’est pas Versailles.

 

Par contre les jardins, d’après la guide, sont à l’anglaise, car la végétation est restée très naturelle…( !) Nous, nous avons pensé qu’ils étaient surtout à l’italienne… (Car manque d’entretien par manque de moyens…). Le point d’orgues a été, pour les plus chanceuses (ou les moins courageuses), la balade en calèche dans ce parc aux statues abondonnées.

 

Enfin, découverte du volcan mythique de la région, le VESUVE. Cela ne se raconte pas, cela se découvre. Cet immense et profond cratère fumant, raconté par le beau baratineur Raphaelo, guide des volcans. La BAIE DE NAPLES était à nos pieds. Séquence émotion !

 

 

Côte amalfitaine
Côte amalfitaine

La journée s’est terminée en apothéose par une soirée danses tarentelles et chants traditionnels. Dans le car du retour, nous avons tous chanté « Funiculi-Funicula » (aucun enregistrement n’existe à ce jour).

 

J’en profite pour vous parler du groupe que nous formions : 28 personnes, dont 3 Jacques, 4 paparrazzi, 2 gentilles organisatrices, 5 ou 6 « faites-tourner-les serviettes », 1 ou 2 «yakafokon » et aucun « tamalou » !

 

Bon, Le lendemain, un peu fatigués mais consciencieux, nous sommes allés visiter la Chartreuse de Padula, site monastique classé par l’Unesco, puis le site antique (et grec) de Paestum : temples de Neptune et de Cérès, le forum et le musée : que du bonheur, même avec une guide quasi incompréhensible.

 

Le petit joyau du voyage a été gardé pour le dernier jour : CAPRI et ses eaux bleues lumineuses, mais pas que….. : il y a aussi les boutiques de mode. (Nous n’y avons perdu que deux personnes !...). Bref, le bateau, la grotte turquoise, la mer, le petit port, et aussi la villa San Michele et son église. Que des merveilles !

 

Nous avons terminé ce séjour par un dernier repas dans une lointaine ferme-auberge au milieu d’une colline. Cela peut paraître anodin, mais sous une pluie battante d’orage, c’etait terrible. Nos chaussures à talons, assorties à nos petites robes du soir, ont passablement souffert de la boue et de la pluie le long du chemin qui descendait vers le restaurant éclairé.

Quelle aventure !

Nous sommes pourtant tous prêts à repartir !

Merci Colette !

 

Annie Auxoux

 

Programme voyage en Italie pour l'Amicale de l'Age d'Or, mai 2013
ITALIE VdM Age d'Or mai 2013.pdf
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